Antoine-et-caetera
Carnets d'écriture
Bord de Seine
Chaque printemps au soleil couchant
Un tropisme singulier pousse le citadin
A occuper le pavé
Ivre de fêter, désir d’oublier
Il se prend à rêver, assis sur les quais
Parenthèse d’une soirée
Passent les bateaux-mouches et leurs lumières
Qui volent à la nuit ces tombeaux assoupis
Les monuments de Paris
Dans un sillage apparait un trésor
Ce fleuve millénaire qui s’écoule lentement vers la mer
Métronome sans pareil qui met Paris en bouteille
7 décembre 2015