Antoine-et-caetera
Carnets d'écriture
Naufrage estival
Dans la touffeur d’un mois d’Août
En nage sur une plage bondée
Bombardé par la lumière écrasante
Je suis un vacancier aux abois
Harassante épreuve qu’un après midi
Plombé par un soleil au zénith
En proie aux ballons perdus
Je suis réduit à l’ombre d’un stupide parasol
Prisonnier de ce désert de sable en grains
J’expire ma peine et aspire à peine
Scène lénifiante d’un bord de mer vague et figé
Je déprime au ralenti
Congé d’été sur la côte bétonnée
Je subis hors de moi ces festivités ridicules
Cerné par la foule agglutinée à moitié dénudée
Je cherche une issue
Sursaut de vie, spasme d’envie
J’exhume le souvenir d’une nuit d’automne
Seul dans le silence et le froid sous un ciel étoilé
Je trouve enfin mon répit
3 décembre 2017